Le financement participatif, ou crowdfunding, s’est imposé comme un levier démocratique de mobilisation de capitaux : il permet à des créateurs de projets – qu’il s’agisse d’entrepreneurs, d’associations ou d’artistes – de solliciter directement une « communauté » en ligne pour réunir des fonds, sous forme de dons, de préventes, de prêts ou de prises de participation. Cette désintermédiation réduit les barrières d’accès au financement traditionnel, favorise l’engagement des contributeurs autour de valeurs partagées et, selon les études empiriques, accroît les chances de succès lorsque la campagne est transparente et porteuse d’une narration convaincante1.
Au Maroc, la loi 15-18 (2021) encadre désormais ces plateformes, offrant un cadre juridique qui sécurise investisseurs et porteurs de projets tout en stimulant l’innovation locale2.
Références :
1 Ethan Mollick, “The Dynamics of Crowdfunding: An Exploratory Study,” Journal of Business Venturing, vol. 29, n° 1, 2014, p. 1-16.
2 Royaume du Maroc, Loi n° 15-18 relative au financement collaboratif, Bulletin officiel n° 6971, 5 avril 2021.